Le pouvoir du 8 bits selon le mage de TrompeLeMonde.

26.7.07

Nouveau blog SPIN OFF

ça se passe par là, le blog de la total éclatch!
^___^
Parce que les années 80 le valent bien, parce qu'elles valent même tout.

25.7.07

Les boulays de 'toshop

C'est cruel, c'est gratuit et méchant, mais cet article est un défouloir, hommage à tous les montages pourris de boulays qui gâchent la moindre de vos recherches d'images sur le net...

Hé oui, Photoshop, arme miraculeuse pour qui sait s'en servir !! détourage, niveaux et compagnie, 'toshop, c'est la solution à tous vos problèmes (votre serviteur et son collègue Le Proctologue peuvent vous certifier que parfois, au prix d'une partie de sa rétine, des heures durant, on peut réparer les pires des choses...).
Enfin, attention, c'est pas non plus un appareil photo non plus. Ce qui me fait venir aux boulays de photoshop : les gens qui croient que c'est photoshop qui va faire la photo. Inutile de passer 8 heures sur une photo qui n'en vaut pas la peine, non non, c'est pas des niveaux à la limite de la saturation extrême et tes 20 coups de sharpen qui sauveront ton expo pourrie et ta map foireuse


Mais les grosses quiches de photoshop, c'est aussi du bonheur. Oui, c'est ceux qui ont acheté une fois un numéro 1 de mag sur l'informatique et la photo et qui ont bien appris le début du dossier "300 effets déments pour transformer vos photos comme un pro!" et qui - c'est là que ça devient tragique - ne seront capables que de faire la même chose toute la vie, parce que
1/ ils n'ont aucun goût de la gestalt ni même les bases de la composition d'une image...
2/ ils chercheront jamais ailleurs vu que leur beau-frère leur a dit "putain! tu devrais travailler là-dedans! c'est fou! Dis, tu peux m'en faire une de ma petite nièce, d'image comme ça? Tu me le mets sur un CD, pour le faire imprimer..." après que le prodige leur a montré ça :


















C'est dur, ça fait mal, mais c'est vrai.

C'est pour ça que je me fais un plaisir de vous donner un exemple (tout fait maison, avec une photo ridicule de myself) de la façon de penser d'un gros boulet.
D'une image, brute, comme ça:
Au lieu de faire un truc dans ce style pour corriger les faiblesses naturelles de l'appareil, le plus simplement possible:
Ce qui paraît normal, et bien non, c'est là que le boulay intervient dans toute sa splendeur: il va dire "ouais tu vas voir j'ai appris des trucs super fun !!!!!!! kikoo lol ça va péter!"
et là, normalement, il fait un truc comme ça.


No comment. Ha, si. Pleurez. Mais le pire dans l'histoire, c'est qu'on va lui dire que ça arrache, que ça fait méga star, méga pro. Pourquoi tant de haine envers nos yeux?
Et là, je me dis, que je pourrais être une star des skyblogs.

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19.7.07

Tragédie en 4 actes

Si ce post est long, c'est qu'il le mérite. Car parfois, il y a des choses qui ébranlent ma foi en l'humanité. Ce clip en fait partie.
Si vous ne croyez pas en Dieu, au moins, après ça, vous aurez une bonne raison de croire en Satan.



Pour des raisons pratiques, les 4 personnages du boys band, tellement mobiles qu'ils donnent l'impression d'avoir tous les pieds dans une dalle de béton (... qui sait?), seront appelés A, B, C, D, en allant de la gauche vers la droite.


Il est clair que ce clip relève de l'aberration humaine, à se demander si l'ère des dinosaures, moins évolutive mais plus stable, n'était peut-être pas préférable à celle d'une espèce qui en est arrivée, en seulement 20 000 ans de boulot acharné à construire des choses comme ça.

Nous allons ici tenter d'analyser ce clip, présenté et développé point par point et de faire une analyse du fiasco et de toute l'horreur contenue dans ce clip. Ensuite, nous proposerons de nouveaux angles d'approches sur Novi GOD, complétant les points fondamentaux posés par par Hélène - cf blog d'Hélène pour les Myspaciens - sur des points pertinents et inédits.

Le fait que c'est un vrai groupe: Il est clair que c'est le premier point pertinent à relever. Les 4 jeunes gens – dont au moins 2 mutants, et C est le frère biélorusse caché de feu Grégory de la Star Ac' – sont un mélange savant et inquiétant de fadasserie et de détails paradoxalement aberrants. Il est difficile de retenir plus d'une seconde les traits de ces primates mais tout à la fois impossible d'arriver à s'endormir la nuit sans repenser à la boucle d'oreille de D, sans même mentionner sa coupe... c'est sans se demander aussi si A est vraiment un réfugié exploité dans les goulags depuis l'âge de 4 ans ou si sa mère a fait l'expérience malheureuse d'être agricultrice dans la région de Tchernobyl dans les années 80. On pourra aussi poser l'interrogation mystérieuse mais tragiquement nécessaire, de savoir si oui ou non, B s'est vraiment fait raboter la tête.

Tout ceci, leur air totalement déconnectés du monde réel, l'absurdité dadaïste sous-entendue par la choix du casting (mais POURQUOI?), l'entraide amicale, la main de B scotchée (... qui sait?) sur l'épaule de A, de la façon la plus naturelle possible, évidemment, les clins d'oeils aussi complices que le seraient ceux d'un charcutier à un pilote de l'US Air Force, les gestes d'adieux (ho oui, mon Dieu, merci) totalement désynchronisées – cf section « Ou le fait qu'ils tapent pas en rythme sur leur fute: » – , peuvent amener un être humain avec un QI correct à être totalement dépourvu de toute esquisse d'un début d'apport de réponse à la question : « pourquoi eux? ». Et déjà, pourquoi? POURQUOI?!


La musique: Ce point est sans doute le plus frappant. Plusieurs personnes interrogées ont refusé d'émettre des commentaires sur la musique de ce clip, ce qui soulève le problème majeur qu'elle contient : la terreur.

Il faut dire que le beat synthétique capable d'endormir un cochon en 2 minutes chrono n'est égalé que par l'effet « space pouet pouet trans-water » de la ligne, heu, disons, mélodique qui vous renvoie de la façon la plus glauque et violente possible dans une rave de schtroumpfs polonaise en 1997. En plus triste, en 15 fois plus pauvre, en plus niais, en plus psychopathe et surtout, en prélude à tout suicide pour le malheureux qui aurait bu de l'alcool fort avant d'entendre cette musique du diable. La basse est aliénante. Des gens sont morts en l'écoutant.


Leurs pulls: Je préfèrerai oublier ce point si critique, mais la vérité passe par leurs pulls. La variété des pulls (2 pulls, 2 sweats à tirettes) ne rattrape en rien le point central de cette section, qui confirme l'impression générale de la musique et du groupe : on est directement transporté dans un marché de vêtements moches et/ou contrefaits de banlieue en 1994 à la sortie d'autoroute, ou Rachid a acheté sa Renault 18 break. C'est une fois de plus l'horreur absolue : pourquoi ces motifs (C)? Mais, d'un autre côté, pourquoi quelque chose qui fait pleurer des larmes de sang lorsqu'on le regarde (les autres)? Et puis, pourquoi D est à poil sous son sweat? « A » lui aurait-il volé son t-shirt en le menaçant de lui cracher du mutagène à la face?!

Bref, leurs pulls, c'est le détail qui tue.


l'effet spécial sur la cloche: En parlant de détail qui tue, il faut avouer que celui-ci est des plus croustillants. L'effet spécial sonore est terrifiant, une pure merde faite sur un amiga 500, que les créateurs ont voulu comme une variation majeure dans la terrifiante boucle inchangée de 4 minutes, mais qui sonne comme l'aveu d'une incompétence monumentale, d'une platitude à en faire trembler les plaines de la Creuse.

L'effet spécial visuel est peut-être encore plus dramatique, en raison du fait qu'un amiga 500 lui aurait fait un travail meilleur. C'est à croire que leur caméscope VHS-C dispose d'une fonction « effets spéciaux », dont seuls les sorciers des temps anciens et des dimensions parallèles devraient être autorisés à se servir tellement ils sont moches. On remarquera, cependant, la mise en abîme tragi-comique de l'image de C répétée sur la cloche qui passe à fond. Détail qui a son importance. Ou pas. En tous cas, c'est un effet spécial qui sous-tend tout le clip, le structure et le révèle à la fois. La pierre philosophale de la dance russe !


Ou le fait qu'ils tapent pas en rythme sur leur fute: Dès le début du clip on remarque qu'ils tapent sur leur fute de manière totalement désordonnée, qu'on leur a juste dit : « bon, putain, faites comme si vous dansez mais bougez pas trop, tapez en rythme, tout ça... », et qu'après leur avoir fait comprendre à la fin de la première prise qu'il ne s'agissait pas de frapper dans leurs mains au-dessus de leur tête mais qu'il fallait avoir l'air détendu et entraîné par le son charmeur de Novi GOD, ils ont fait ça – puisqu'on ne peut pas nommer ce semblant de chorégraphie autrement.

Plus que simplement taper sur leur fute en no-rythme total, on pourra aussi relever, les coucous de fin qui sont pas en rythme, leur manière de bouger à tout instant, dans tous les sens, leurs bras, mais aussi leurs têtes ! En effet, c'est à tout instant, un déferlement de n'importe quoi, d'amateurisme et de délire complet. La drogue les aurait emmené beaucoup plus prêt de la réalité.


A moins que ce soit le fond gerbeux...: un fond bleu c'est pas cher, on y met ce qu'on veut. Mais les réalisateurs – ou barbares, au choix – ont préféré nous lâcher une sorte de boite florissante de flocons hallucinogènes rainbow-colorés. Devant une avalanche sans fin d'effets tellement gerbants – ou gerbeux, pour utiliser le terme Hélènois – il est évident que l'esprit « boucle infinie », concept repris et mis en pratique à l'extrême dans ce clip, sur les plans du visuel, du chant, de l'instrumentation est allègrement rappelé dans le fond gerbeux délirant qui fait donc écho à cet esprit « boucle infinie ». Il faut peut-être y chercher une influence des chercheurs en physique quantique russes, spécialistes de la question de l'univers fractal. Peut-être.

Une théorie minoritaire est actuellement au sein de nombreux débats : Il se dit que le travail d'incrustation du fond a été sous-traité dans une entreprise totalement en dehors de cette expérimentation diabolique qu'est Novi GOD, et que devant le cractère insoutenable des chanteurs, le monteur a juste balancé les yeux fermés le premier effet de la liste qu'il lui passait sous la main et l'a programmé pour tout le clip, s'épargnant ainsi de faire des transitions et de nouveaux effets. Cependant, les vérifications sont encore en cours, mais apparaissent comme intéressantes, un suicide s'étant produit quelques jours après les premiers rushs du clip, ce qui tendrait à confirmer cette théorie.

Conclusion et élargissement : Nous pouvons finalement dire que Novi GOD est monstrueux, merdique et sale, indigne de notre espèce, et que les mutants n'ont pas le droit de faire de la musique. Comble du mauvais, il est très intéressant de rajouter que sur la plupart des plans, le montage partant tellement en sucette, les images sont désynchronisées du chant (mouvement de lèvres dans le vide ou en retard). Finalement, le concept de « boucle infinie » et défié dans ce clip et il faut bien reconnaître que tous les travaux artistiques et philosophiques sur ce sujet sont mis à néant devant un travail paradoxalement aussi colossal mais d’une densité si incommensurable.

Et ce jeu d’acteur. En adoptant un point de vue holistique, il faut bien dire que leur jeu est le cristal révélateur de tous les points susnommés : leur air totalement hagard, implorants, nul, mou, mais surtout ne comprenant rien à rien, ce regard bovin ou bien cherchant à savoir ce qu’est une caméra, allié à des airs ahuris qui nous font comprendre que leurs paroles doivent être d’une puissance mystique extrême. Encore une signature unique du quatuor des chevaliers de l'apocalypse. Et oui, ils étaient quatre.

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17.7.07

La rebellion en beau nuniforme

Quand on voit la coupe de Billy Idol, qu'on entend la guitare, on est déjà convaincu que Rebel Yell, c'est pas pour les petits joueurs.
Mais je vous laisse - tenter de - soutenir le regard de la claviériste à 00:37 sec pour vous faire une idée de l'hostilité générale qui régnait sur MTV dans les années 80. A cette époque, le leather et les clous ça voulait dire quelque chose! Et puis, ça se mariait avec les cheveux blonds décolorés. Et ça, c'est pas rien...

Ha, oui, c'est beau. Aussi.

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11.7.07

Magic Tenth Edition : The Gathe-triche

Magic, le jeu de cartes, vous connaissez? Oui hé ben quoi qu'il en soit, la dixième édition de base du jeu de cartes mondialement connu sort officiellement le 14 juillet (pas de bol pour les français dont les magasins seront fermés!) avec une avant-première de tournois en magasin le 13. le site wouèbe officiel , et la preuve que même sur internet non plus on n'a pas le droit de les vendre avant l'avant-première... Et ouais, Wizards Of The Coast rigole pas du tout avec Magic et verrouille les sorties au niveau mondial pour empêcher le biz et les bidouillages pré-sorties et draft (draft=un type de tournoi organisé souvent pour la sortie des éditions).
Et... vous savez quoi?
Hé ben, en cherchant bien, j'en ai trouvé avant tout le monde, sans aucune bidouille avec un magasin, tranquillement, ce matin-même dans les rues de Nice...



Les rares du deck à thème!


Et un booster...


La Dixième édition, j'm'en souviendrai !!

[explication au prochain post....]

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14.6.07

Reprise des hostilités [été 2007!]

C'est la fin d'une année de glande universitaire larvée et le début. Le début de la reprise du flambeau old school.



C'est lui qui le dit.
Allez, cet été ça va gérer chez Bent'!

12.6.06

8 bits quest vol.12 [cars]

Voici enfin, pour les plus curieux, le véhicule d'urgence des frères Mario pour se déplacer hors du Royaume Champignon : une 205 XBowser, 400 koopas sous le capot ! (ils n'ont pas les même cylindrées là-bas...) N'essayez même pas d'en trouver un exemplaire, elle roule au jus de champi.



Pour ceux qui se demandent pourquoi des superstars mondiales n'ont pas de véhicule plus récent, ils n'ont pas encore touché suffisamment de pièces pour s'en acheter une nouvelle.
Photo prise lors d'une descente dans un PeachShow clandestin - B. Floyd(c)

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